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La Reine

Mise à jour: Le 20 mars 2022

= Indique les nouveautés
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Les affiches

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Carte du village

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Informations générales

Canton: La Reine, divisé en 10 rangs de 62 lots de 100 acres chacun.
Population: 350 habitants (2019)
La Reinois et La Reinoises
Paroisse: Saint-Philippe
Église: Saint-Philippe (1920) 
(1)
Patron: Saint-Philippe
*
Mgr Desmarais, évêque d’Hillabury en Ontario a pris la décision de mettre l’Abitibi sous la protection    de l’église en donnant le nom des 12 apôtres aux villages longeant la voie ferrée de l’Abitibi.

  La Reine pour St-Philippe.

La Reine fut le 3e centre de colonisation de l’Abitibi. Les 2 premiers furent Amos et Taschereau.

Toponyme-signification des noms

La Reine
 

On voulu par le choix de cette dénomination garder vivant le souvenir des fait d’armes de ce régiment de l’armée de Montcalm.

Les deux bataillons du régiment de La Reine, débarqués en Nouvelle-France en 1754, se sont illustrés lors de la bataille de Carillon et du siège de Québec.

Le nom de la municipalité a également été attribué à la rivière qui sillonne son territoire et le canton dans lequel elle se trouve.

Okikodasik Sibi

Signifie la rivière du pin gris en anicinapemowin

Vues sur le village

Route menant au village

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(Août 2020)

Village

Armoiries

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Signification

Le train rappelle l'arrivée de nos valeureux pionniers.
La trainée de rubans représentant la fumée annonce la Joie des arrivées et les sanglots des départs.
Le bouclier appartenant aux soldats de Montcalm, d'où le nom "Régiment de La Reine"
La lumière éclaire cette année importante "1917" qui a sue marquer le début de notre existence.
La scie pour sa part établit un lien avec toutes les scieries jadis existantes à La Reine.
Dans le cercle à l'arrière plan, un solide pont enjambe l'Okiko et nous relie à la terre voisine: l'Ontario.
La rivière qui fut jadis la voie de communication empruntée par nos pionniers, a aussi servi de moyen de transport aux billes qui alimentaient les scieries d'alors.
La charrue est un indice valable du labeur que nos acêtres ont dû déployer pour défricher toutes ces belles terres en "Bois d'bout"!
À droite, les sillons formés de la terre fraîchement tournée ont donné au paysan une riche récolte de blé pour le pain quotidien.

Église  (1)

Il s'agit de la plus vieille église en Abitibi-Ouest
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Les cotes exprimant l'évaluation de la valeur patrimoniale d'un lieu de culte doivent être comprises ainsi :

  • Incontournable (A);

  • Exceptionnelle (B);

  • Supérieure (C);

  • Moyenne (D);

  • Faible (E).

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(2003)
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(2003)
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(Date inconnue)
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Photos prisent en août 2022 démontrant l'état actuel du temple
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Presbytère

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(1977)
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Août 2022

Cimetière  (2)

Caractéristiques du Cimetière

Dénomination: Catholique-Romain-Francophone
Nombre d'inhumation: 608
Nombre de monuments: 294
(En date de juillet 2019)

Vue générale

Croix-Pierres-Stèles particulières

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Août 2022

Monument particulier

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Croix, pierres, stèles particulières

Le Charnier

Croix de Chemin

No.  1

Croix située à ±234 Rang 8e et 9e Ouest à La Reine en Abitibi-Ouest.

Cette croix de bois de type simple est peinte en blanc et est entourée d’une petite clôture. La hampe et la traverse sont faites à partir d’un tronc d’arbre légèrement équarri.

Une 1ère croix fut érigée sur ce site en 1917 par M. Joseph Ferland.

Au fil du temps, elle a dû être refaite et restaurée par M. Armand Doire.

En 2004, elle a été reconstruite par M. Roger Doire.

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(Ancienne photo, date inconnue)
No.  2

Croix située sur les Rangs 6 et 7 à La Reine en Abitibi-Ouest.

Cette croix peinte en blanc semble faite de métal.

Sur la hampe on peut lire le nom de 2 personnes à qui l’on veut rendre hommage.

Une toute petite croix d’aluminium sur laquelle est fixée un plaque avec un message est placée devant la grosse croix.

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(Ancienne photo, date inconnue)

Prêtres du village

1917 - 1920 : Rosaire Chevalier, curé fondateur

1920 - 1925 : Omer Ladouceur

1925 - 1935 : Anthime Meunier

1935 - 1937 : Moise Bourbeau

1937 - 1943 : Victor Cormier

1943 - 1963 : Albert Marion

1963 - 1972 : Julien Gendron

1972 - 1981 : Jean-Claude Turgeon

1981 - 1984 : Paul-Émile Thibeault

1984 - 1986 : Jean-Jacques Petit

1986 - 1988 : Jean-Louis Albert

1988 - 1989 : Pierre-André Ouellet

1989 - 1996 : Jean-Guy Mercure

1996 - 2001 : Mario Laroche

2001 - 2005 : Michel Laroche

Équipe in solidum (2005 - 2011)

Michel Villeneuve

Marc Laroche

Michel Laroche (2005 - 2011)

Marc-André Lafrenière (2005 - 2006)

Équipe in solidum (2011 - 2014)

Marc Laroche

Michel Villeneuve

Mario Laroche

Michel Laroche

Équipe in solidum (2014 - 2018)

Marc Laroche

Mario Laroche

Michel Laroche

Équipe in solidum (2018 - ...)

Rémy Nduwayo

Fabio Andrés Calderon Martinez

Emmanuel Manirakiza

Crescent Mboninybuka

Jean-Guy Trudel

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Maires du village

Campagne

1917 - 1919 : F.-Xavier Perron

1919 - 1921 : Raymond Grignon

1921 - 1923 : Joseph Dessureault

1923 - 1924 : Jean Bégin

1924 - 1925 : Joseph Desrochers

1925 - 1927 : Albert Dallaire

1927 - 1933 : Joseph Perreault

1933 - 1939 : Franck Foley

1939 - 1940 : Arthur Larose

1940 - 1943 : Aristide Blais

1943 - 1945 : Émile Soulard

1945 - 1947 : Calixte Branconnier

1947 - 1952 : Émile Soulard

1952 - 1955 : Armand St-Arneault

1955 - 1956 : Louis Thiveault

1956 - 1958 : Charles-Henri Gauthier

1958 - 1960 : Louis Beaupré

1960 - 1962 : Paul Dessureault

1962 - 1963 : François East

1963 - 1974 : Thomas Gauthier

1974 - 1979 : Louis Thiveault

1979 - 1981 : Jean-d'Avila Drainville

Village

1922 - 1924 : Oza Chabot

1924 - 1927 : Wilfrid Laliberté

1927 - 1930 : Joseph Dessureault

1930 - 1931 : Wilfrid Laliberté

1931 - 1933 : Joseph Dessureault

1933 - 1937 : Wilfrid Laliberté

1937 - 1940 : Adélard Paquin

1940 - 1943 : Franck Foley

1943 - 1945 : Joseph Rheault

1945 - 1947 : William Bibeau

1947 - 1951 : Amédée Roy

1951 - 1955 : William Bibeau

1956 - 1957 : J.-A. Délisle

1957 - 1960 : William Bibeau

1960 - 1966 : Armand St-Arneault

1966 - 1970 : Roland Lefebvre

1970 - 1982 : Paul Dessureault

Fusion des 2 municipalités le 19 août 1981

1981 - 1982 : Paul Dessureault et Jean d'Avila Drainville (alternance)

1982 - 1983 : Jean d'Avila Drainville

1983 - 1984 : Roger Lefebvre

1984 - 1987 : André Perreault

1987 -         : Roger Royer

2001 - 2005 : Jacques Perreault

2005 - 2009 :  ?

2009 - 2021 : Jean-Guy Boulet

2021 -   ...   : Fanny Dupras-Rossier

Agent de la Gare

Premier agent de la Gare: Thomas Serville

Infirmières de colonie

Aucune information pour le moment.

Population:

1915:      75 âmes
1917:    675 âmes
1919: 1 027 âmes
1926: 1 712 âmes (282 familles)

Histoire du village

1906-1907

M. Henry-A. Sullivan, arpenteur géomètre, fit l’exploration de l’Abitibi, en compagnie de M.G.-C. Piché et de Georges Roy, arpentant le canton de La Reine.
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Je n'ai pas la confirmation qu'il s'agit bien de résidente de La Reine

1908

Les Algonquins, à La Reine
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1910

  • Arpentage du canton La Reine pour la 2e fois par MM. DeCourval, O’Syllivan et Lemoine.

  • Le prix d’un billet de location d’une terre était de 3.00$ en 1910

  • Construction du pont de fer qui sépare le Québec de l’Ontario

  • Les rails seront posés en avril 1911

  • Le premier train venant de Cochrane passe sur le pont  peu de temps après.

  • La Rivière de La Reine se nommait Okikodassik en 1910

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1911

Mgr Latulipe et l’abbé Ivanohé Caron, lors de leur voyage le 9 octobre 1911, célèbrent la messe dans le camp de l’ingénieur, M. Michel Guimont.situé le long de la voie ferrée du Transcontinental et appelé OKIKO.

L’arrivée des premiers colons venaient des comtés de Berthier, Maskinongé et Champlain
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1912

Camp du Gouvernement qui servait à entreposer de la marchandise pour venir en aide aux colons.
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En juin, le premier billet de location fut émis en faveur de M. Joseph Perreault.

1913

En Avril, M. Joseph Perreault, qui avait passé l’hiver à Amos, fut envoyé à La Reine par M. Hector Authier pour l’arrivée des premiers colons. Il demeura seul durant 3 semaines sur les bords de la rivière Okikodassik.

C’est en 1913, que les premiers défricheurs vinrent s’établir à La Reine. Les débuts furent pénibles, les nombreuses difficultés en découragèrent plusieurs qui abandonnèrent leurs lots.

Les pionniers de La Reine sont : M. Pierre Perreault et ses 4 fils (Joseph, Conrad, Hervé et Ariste).

Les colons qui s’établirent à La Reine venaient : Saint-Narcisse, Saint-Stanislas, Saint-Tite-de-Champlain, Saint-Samuel, Saint-Honoré-de-Beauce, Saint-Hubald, Saint-Thurbide et Saint-Alban-de-Portneuf.

Population: 25 âmes en octobre 1913.

1914

Effondrement du pont

En juillet, le pilier Est du nouveau pont de fer s’affaisse au passage du train qui transportait Mgr Latulipe, Télesphore Simard, et Émile Normandeau à Amos.

Comme  il n’y a aucune route ni aucun autre moyen de transport, nos visiteurs n’ont d’autres choix que de marcher à pied une distance de 20 miles pour se rendre à La Sarre, ils poursuivront leur voyage en chaloupe à moteur jusqu’à Amos

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La Gare de La Reine (Okiko)
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1915

Juillet 1915, Mgr Desmarais fixe le site de l'glise.

1916

École-Chapelle
École-chapelle construite en 1916 au coût de 4 000.00$
Les offices religieux étaient célébrés au rez-de-chaussée, le premier étage aménagé en classe.
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Village en 1916
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Flottage du bois sur la rivière en 1916.
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C’est M. Georges Vandal qui ouvrit ce premier magasin général de la paroisse. Il fut ensuite acheté par M. Joseph Dessureault.
Fait important
 

Lors du grand feu qui détruit Val-Gagné (Ontario), nous avons passé la journée près de la rivière, la tête recouverte de draps imbibés d’eau pour nous protéger des étincelles pendant que les hommes transportaient des chaudières d’eau pour arroser notre habitation. Cette fois nous avons craint pour notre vie, entourés de toutes parts par une épaisse fumée noire. Cette lourde épreuve favorisera néanmoins beaucoup de défrichement.

1917

Érection canonique du canton unis de La Reine-et-Desméloizes.

La municipalité de La Reine  eu son érection civile en municipalité

René St-Arnauld, fils de Donat, décède à l’âge de 12 mois. Il est inhumé au cimetière de Macamic, c’était l’endroit le plus près avec un prêtre résident.

1918

Le 20 mars 1918, la première sépulture à La Reine, est celle de Mme Anna Provost.

Le 12 juin 1918, Mgr Latulipe choisis l’emplacement du cimetière et les mesures du terrain sont prises

1919

Le 31 juillet 1919, les lettres patentes enregistrées confirment la possession des blocs 17-18-18-20 du village de La Reine pour le cimetière.

Le 25 janvier 1919.

La chasse au renard est un savoir faire qui ne s’improvise pas.

À cette époque, la vente de fourrure peut constituer un revenu substantiel pour la survie de la famille, si le trappeur est aussi futé que le renard.

 

Convention entre Georges Bussières et Alfred Darveau

M. Georges Bussières s’est engagé vis-à-vis M. Alfred Darveau de lui montrer le secret pour prendre un renard au piège.

De lui montrer à faire lui-même la drogue propre à faire disparaitre la senteur du fer des pièges.

Il s’engage à lui faire connaitre le secret d’ici 1 semaine.

M. Darveau s’engage de son côté, après avoir prêté serment sur les Saints-Évangiles, à ne jamais dévoiler ce secret à qui que ce soit excepté à ses enfants ayant au moins 16 ans, et ce sous les mêmes conditions, engagement et restrictions.

Passé devant notaire.

1920

Lors de sa visite en 1920, le docteur Falardy, membre du conseil d’hygiène de Montréal, désapprouva une idée des résidants de La Reine de se servir de la rivière comme aqueduc.

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École de rang en 1920.

Commissaire d'école: Joseph Macotte.

En Juillet, Mgr Latulipe, évêque d’Haileybury fixe l’emplacement de l’église de LA REINE. 

La paroisse est fondé sous le nom de St-Philippe de La Reine.

 

Ouverture de l’Hôtel Central. Les voyageurs y trouvent tous les conforts ainsi qu’une salle d’échantillon.

1921

Le 1 novembre 1921,  première messe à l’église de La Reine.

Mgr Latulipe nomme l’Abbé Ladouceur  comme curé de La Reine.

 

Le premier médecin de La Reine fut le Dr. Pierre Marchildon. Il arrive de Montréal.

Les sols de La Reine s’avèrent le meilleur sol de l’Abitibi.

M. Jean Bureau (père de Delphis Bureau), l’un des premiers colons arrivés, vient de faire un voyage à Montréal dans l’intérêt de quelques unes de ses inventions qu’il a fait patenter.

Parmi ses inventions, il en est une qui est de grande importance et qui est pratique pour tout le monde.

L’inventeur, M. Bureau, en garantit l’installation à la satisfaction de tous ceux qui sont soucieux de ne pas être victime d’incendie.

C’est un système d’alarme protection installé de telle manière qu’il est impossible que le feu se déclare sans que les occupants en soient avertis, de suite et de jour et de nuit.

Au moindre surchauffage dangereux, l’alarme est donnée en vertu du système et l’avertissement se fait entendre tant que le feu n’est pas découvert.

Recensement de La Reine

1244 âmes (740 hommes et 504 femmes)

1186 résidents natifs du Québec

20 résidents natifs de l’Ontario

7 résidents natif du Manitoba

4 résidents natifs de la Saskatchewan

3 résidents natifs du Nouveau-Brunswick

18 résidents natifs des États-Unis

6 résidents natifs de la Russie

1 résident natif de la France

 

1230 résidents parlent le français

7 résidents parlent le russe

3 résidents parlent l'anglais

2 résidents d'origine écossaise

1 d'origine irlandaise

1922

Érection municipale.

 

Division de la municipalité en deux : Campagne et Village.

M. F.-X. Perron est nommé premier maire de la campagne

M. Oza Chabot premier maire du village.

Le 16 mai 1922. Lettre envoyée à M. Albert Dallaire :

Pour faire suite à votre demande d’être autorisé à construire une beurrerie à La Reine, je dois vous informer que votre demande n’étant pas la première, il nous faut considérer les autres entrées avant la vôtre et, de plus, nous sommes informés que vous vous proposiez de faire le ramassage de la crème, pratique qui n’est pas recommandable et que nous nous proposons de ne pas laisser implanter dans une contrée neuve comme l’Abitibi, pour le plus grand bien de l’industrie laitière en général et des patrons en particulier. Vous savez, vous quelle expérience vous avez faite de ce ramassage de la crème à St-Samuel, et il n’y a pas lieu de recommencer dans l’Abitibi; c’est pourquoi je vous demande de ne pas conseiller aux gens d’adopter ce système qui leur sera funeste et que nous devrons arrêter, s’il commence.

M. Dallaire réalisa quand même son rêve. Il déménagea quelques années plus tard à Rouyn ou il fonda la Laiterie Dallaire, prospère et très bien connue dans toute la région.

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Maison du Notaire J. A. Proulx

(Photo prise entre 1918 et 1923)

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1923

Le 9 novembre, le bateau de Philias Bureau (1872-1935), qui était employé au transport de bagage de chantier sur le lac Abitibi, a coulé à fond aux environs de l’ile Nepawa à 1 mile du rivage.

M. Bureau était partie de La Reine avec le bagage de chantier de M. Hormidas Gauthier, lequel comprenait 1 cheval, des provisions, des sleighs et de l’outillage de toutes sortes, pour une valeur de 700 à 800 piastres.

Or comme il y avait une certaine épaisseur de glace sur le lac, le bateau fut rapidement endommagée.

Lorsqu’ils s’aperçurent de l’avarie, le chaland laissait pénétrer beaucoup d’eau.

Il fut impossible de colmater l’ouverture et le bateau coula.

Voyant l’impossibilité de sauver le cheval qui nageait, ils durent l’assommer à coups de hache.

Les hommes se sauvèrent du mieux qu’ils purent en se glissant sur la glace avec des madriers.

Ce sont M.M. Charles-Émile Gauthier, E. Gauthier, Philias Bureau et Paul Bureau.

Un 2e médecin arrive à La Reine: Dr. Robert Lahaie

En 1923, l’on retrouvait : 8 moulins à scie, 1 curé, 1 notaire, 2 médecins, 1 banque, 8 magasins, 4 restaurants, 1 boulanger, 2 bouchers, 2 barbiers, 1 manufacture de portes et fenêtres, 3 charretiers, 2 cordonniers, 1 forgeron, 1 ferblantier, 2 garages automobile, 4 hôtels et 3 compagnies de pêcheries.

Village de La Reine, 1923

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École de La Reine, 1923

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Élèves de l'école de La Reine, 1923

1924

Ouverture d’une Beurrerie  le 7 juillet 1924 par M. Joseph Desrochers jusqu’en 1934. Ensuite, la beurrerie fut vendu  à M. Frank Foley qui a son tour l’opéra jusqu’en 1939

En 1925, cette beurrerie fabriquait 13 778 livres de beures.

En 1939, la beurrerie est achetée par les cultivateurs pour en faire une coopérative.

Cette coopérative à opéré sous la présidence de M. Aristide Blais et de la gérance de M. Léo Hébert jusqu’en 1949, année ou il fut remplacé par M. Jean-Marie Lefebvre. Sous la présidence de M. Charles-Édouard Desrochers, elle continua ses opérations avec l’appui des directeurs.

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Date inconnue

En septembre 1924, deux malfaiteurs d’un vol à mains armée de La Reine ont voulu échanger un chèque signé par M. Tony Frank, mais il leur avait été refusé. Le gérant de la banque leur dit qu’il allait prendre le chèque pour le faire vérifier à Montréal. C’est ensuite que les malfaiteurs ont sorti leurs armes pour les pointer sur le gérant qui leur ouvrit le tiroir-caisse et leur donna 1 560$, ainsi qu’un revolver.

1925

M. Sinai Jacob et son garçon partaient du village de La Reine pour se rendre sur leur ferme à 4 miles de distance.

En route, un superbe orignal sortit de la forêt.

Furieux, il s’élança sur le cheval qu’il renversa dans le fossé, ainsi que la voiture et ses occupants.

M. Jacob attrapa un bâton avec lequel il assommât l’animal qui tomba.

Dès 1925, Rosa Branconnier est opératrice de central téléphonique dans la maison voisine du magasin de Joseph Dessureault et ce jusqu’en 1929.

1926

M. Alex R.Rioux

Je fais une réclamation pour une bouteille de vin de pissenlit que j’avais exposé à l’exposition.

J’ai des témoins comme quoi elle a été bue.

Je fais la réclamation de 1$.

Votre tout dévouée, Dame Henri Denis

Réponse :

La vôtre du 25 octobre est reçue.

En  réponse, je dois vous dire que je n’ai aucun doute que votre bouteille de vin a été bue mais elle a dû être bue avant l’exposition parce que je ne l’ai jamais vue et vous n’avez jamais reçu de carte d’entrée pour un tel exhibit.

En effet, vous avez exposé 5 articles comme suit : 1 douzaine de gros oignons, 1 pinte de fraises, 1 pinte de groseilles, 1 livre de beurre et un travail au crochet en coton.

Votre tout dévoué, Alex J. Rioux, aviseur technique.

Durant l'année 1926

80 baptêmes

17 sépultures

10 mariages

Joseph-Delphis (Pit) Bureau (1902-2000)

M. Bureau , épouse Héléna Bureau le 18 août 1926

Delphis Bureau fut l’inventeur de la première auto-neige.

La motoneige a-t-elle été inventée en Abitibi? C'est ce que veut une légende qui nous vient du village de La Reine, en Abitibi-Ouest. Toutefois, cette histoire est appuyée par des faits, des photos, des plans de construction et même un brevet d'invention. Un prototype inventé en Abitibi aurait-il pu même inspirer Joseph-Armand Bombardier?

Le principe de la motoneige, avec les chenilles, c'est lui qui aurait inventé ça, si on se fie aux plans de la compagnie Marion & Marion, qui ont fait les blue prints qu'on appelle. La motoneige, il l'a faite à partir d'une auto qu'il avait achetée à Boston, qu'il aurait fait transporter par train à La Reine vers 1910-1915. Vu que l'auto était dans un hangar et qu'elle ne servait pas, puisque les cultivateurs ne pouvaient rien faire avec [l'automobile] l'hiver, ils avaient trouvé une manière de faire marcher ça sur la neige. Ça allait plus vite sur la neige que sur roues l'été!

En 1926, à l'âge de 25 ans, Joseph Delphis Bureau et son frère Henri L. Bureau conçoivent et fabriquent une motoneige qui peut se propulser à 40 milles à l'heure. Ils font une demande de brevet d'invention, le 26 mars 1926, par le biais de la firme d'avocats Marion & Marion de Montréal. Joseph Delphis Bureau a été propriétaire d'un garage à La Reine en Abitibi. En 1930, il s'établit à Rouyn-Noranda et peu de temps après, il devient propriétaire d'un garage. M. Bureau est décédé en 2002.

Rappelons que les premiers modèles de véhicules pouvant se déplacer sur la neige conçus par Joseph-Armand Bombardier sont apparus seulement 10 ans plus tard, vers 1936-37.

« il semblerait qu'il avait un certain temps pour produire [le modèle]. Mais ils étaient à La Reine. Et ce n'était pas des gens riches. Alors c'est tombé dans l'oubli. Ils n'ont pas été plus loin que ça. Mais il y en a d'autres qui se sont servis [des plans], parce qu'après deux ans, si je ne me trompe pas, quelqu'un pouvait aller dans les plans et rebâtir le système ou faire une petite modification pour s'en servir. 

 

Toujours d'après Jacques Bureau, une légende laisse entendre qu'un frère de Joseph-Armand Bombardier aurait visité le village La Reine et aurait pu ainsi ramener l'idée du véhicule auprès des siens. 

Son prototype aurait été démantelé avec les années et recyclé pour d'autres inventions, selon Jacques Bureau.

Lien: https://www.journaldemontreal.com/2015/04/05/linventeur-de-la-motoneige-serait-abitibien

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Jacques Bureau, fils de Delphis

Date, inconnue

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Monument de J.Delphis Bureau

Cimetière St-Michel, Rouyn-Noranda

1927

M. Albert Moreau qui demeurait sur le lot 13 du rang 10-1.

Voulant allumer sa lampe, il fut brûlé car celle-ci contenait de l’essence au lieu de l’huile.

L’explosion se produisit.

Mme Alfred Moreau, voisine d’en face, lui a porté secours.

Hospitalisé à Amos puis à la Tuque, il succomba à ses blessures.

Le 3 juin 1927

Un phénomène tout à fait extraordinaire et qui a provoqué le plus vif intérêt dans toute la région s’est produit à la ferme de Sinai Jacob(1874-1956)

Une vache a donné naissance à un veau à 2 têtes, gueule très régulière et très bien formée.

Ce veau-phénomène for vigoureux a attiré la curiosité de tout le voisinage.

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Photo à titre d'exemple.

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Couvent construit en 1927

1928

Le 21 février, La Reine a été visité par les flammes destructrices d’un incendie dans la nuit. Le magasin et la résidence de Mme Pierre-Charles Audy, ainsi qu’une maison appartenant à Mme Veillette, on été détruis.

Madame Audy et ses jeunes enfants ont été sauvés d’une mort horrible par la présence providentielle dans la maison cette nuit là, du fils ainé, Aldem Audy. Celui-ci était resté à coucher chez sa mère, au lieu de retourner chez lui, et il fut le premier à s’apercevoir que le feu était pris dans la maison. La fumée était déjà suffocante, et M. Audy eut beaucoup de difficulté à se rendre auprès de sa mère et de ses jeunes frères pour les éveiller et les arracher du danger. Tous se sauvèrent en vêtements de nuit. Le feu se communiqua du magasin Audy à la maison Veillette.

Extrait

BULLETIN OFFICIEL  

    MINISTÈRE   DE   LA   VOIRIE

 

26 mai 1928 

1929

Ours

L’honorable Ministre de la colonisation, des mines et des pêcheries, dans un mémoire en date du 31 juillet, propose que dans les paroisses dont la liste sera dans la gazette officielle, il soit permis de tuer les ours en tout temps.

Une prime de 15$ sera octroyée à celui qui aura tué un ours pourvue que la municipalité verse au département de la colonisation une somme de 1$ par ours ainsi tué.

En 1929, 1 200 bucherons de La Reine passent l’hiver aux chantiers. Pendant cette période, les femmes assumaient les responsabilités familiales.

Mine Duvan

La mine ferme à cause de la récession.

Cimetière

Une lettre du curé de La Reine est acheminée au Mgr Louis Rhéaume, traitant de l’éventualité d’exhumer les corps du cimetière existant pour les relocaliser dans un nouveau cimetière.

1930

Installation de la ligne téléphonique dans la municipalité. Les habitants pouvaient communiquer dans toutes les paroisses avoisinantes dans la région de l’Abitibi.

En 1930, l’on retrouvait à La Reine : 1 banque, 10 magasins, 7 écoles, 1 laiterie et 3 moulins à scie.

1932

Cimetière

Le petit cimetière du temps (1921) est le reflet de l’humilité d’une paroisse à ses débuts.

Il s’agit d’un enclos restreint qui contient quand même déjà un certain nombre de corps.

En effet, on y a inhumé en particulier jusque-là des gens qui avaient travaillé à compter des années 1910 à la construction du chemin de fer Transcontinental passant près de l’imposant pont de fer qui traverse la grande rivière Okikodassik, tenant lieu de frontière entre le Québec et l’Ontario.

En 1932, les corps qui reposaient dans le premier cimetière, sont exhumés et inhumés dans une fausse commune, au nouveau cimetière.

On y transporta des dépouilles d’Amérindiens algonkiens ensevelis là selon l’usage dans de la peau d’orignal.

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Naissance

Maria Macameau, épouse de Émile Piché, donna naissance à 2 petites jumelles prématurément, l’une ne pèse que 1 ½ livres et la 2e 2 livres.

La porte du fourneau du poêle est la seul place convenable pour ses frêles créatures qui on survécue (Marie-Ange et Marie-Claire).

1939-1940

Guerre

Durant la guerre, 24 personnes se sont enrôlés dans les forces actives du Canada. 5 sont décédés dans leur fonction dont : Laurent Bureau, Réginald Bureau.

Mariage triple

Le 3 juillet 1940, M. l’Abbé Cormier bénit 3 couples de mariés : Gérard Thouin à Jeannette Goulet, Joseph Thouin à Marie-Anne East et Albert Goulet à Léonie Thouin.

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