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La Reine
Mise à jour: Le 20 mars 2022
= Indique les nouveautés

Les affiches
Carte du village

Informations générales
Canton: La Reine, divisé en 10 rangs de 62 lots de 100 acres chacun.
Population: 350 habitants (2019)
La Reinois et La Reinoises
Paroisse: Saint-Philippe
Église: Saint-Philippe (1920) (1)
Patron: Saint-Philippe
*Mgr Desmarais, évêque d’Hillabury en Ontario a pris la décision de mettre l’Abitibi sous la protection de l’église en donnant le nom des 12 apôtres aux villages longeant la voie ferrée de l’Abitibi.
La Reine pour St-Philippe.
La Reine fut le 3e centre de colonisation de l’Abitibi. Les 2 premiers furent Amos et Taschereau.
Toponyme-signification des noms
La Reine
On voulu par le choix de cette dénomination garder vivant le souvenir des fait d’armes de ce régiment de l’armée de Montcalm.
Les deux bataillons du régiment de La Reine, débarqués en Nouvelle-France en 1754, se sont illustrés lors de la bataille de Carillon et du siège de Québec.
Le nom de la municipalité a également été attribué à la rivière qui sillonne son territoire et le canton dans lequel elle se trouve.
Vues sur le village
Route menant au village



(Août 2020)
Village
Armoiries

Signification
Le train rappelle l'arrivée de nos valeureux pionniers.
La trainée de rubans représentant la fumée annonce la Joie des arrivées et les sanglots des départs.
Le bouclier appartenant aux soldats de Montcalm, d'où le nom "Régiment de La Reine"
La lumière éclaire cette année importante "1917" qui a sue marquer le début de notre existence.
La scie pour sa part établit un lien avec toutes les scieries jadis existantes à La Reine.
Dans le cercle à l'arrière plan, un solide pont enjambe l'Okiko et nous relie à la terre voisine: l'Ontario.
La rivière qui fut jadis la voie de communication empruntée par nos pionniers, a aussi servi de moyen de transport aux billes qui alimentaient les scieries d'alors.
La charrue est un indice valable du labeur que nos acêtres ont dû déployer pour défricher toutes ces belles terres en "Bois d'bout"!
À droite, les sillons formés de la terre fraîchement tournée ont donné au paysan une riche récolte de blé pour le pain quotidien.
Église
Il s'agit de la plus vieille église en Abitibi-Ouest


Les cotes exprimant l'évaluation de la valeur patrimoniale d'un lieu de culte doivent être comprises ainsi :
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Incontournable (A);
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Exceptionnelle (B);
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Supérieure (C);
-
Moyenne (D);
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Faible (E).





(2003)





(2003)







(Août 2021)




(Date inconnue)



Presbytère

(1977)
Cimetière (2)
Caractéristiques du Cimetière
Dénomination: Catholique-Romain-Francophone
Nombre d'inhumation: 608
Nombre de monuments: 294
(En date de juillet 2019)
Vue générale
Croix-Pierres-Stèles particulières
Monument particulier

Statues
Le Charnier
Croix de Chemin
No. 1
Croix située à ±234 Rang 8e et 9e Ouest à La Reine en Abitibi-Ouest.
Cette croix de bois de type simple est peinte en blanc et est entourée d’une petite clôture. La hampe et la traverse sont faites à partir d’un tronc d’arbre légèrement équarri.
Une 1ère croix fut érigée sur ce site en 1917 par M. Joseph Ferland.
Au fil du temps, elle a dû être refaite et restaurée par M. Armand Doire.
En 2004, elle a été reconstruite par M. Roger Doire.

(Ancienne photo, date inconnue)
No. 2
Croix située sur les Rangs 6 et 7 à La Reine en Abitibi-Ouest.
Cette croix peinte en blanc semble faite de métal.
Sur la hampe on peut lire le nom de 2 personnes à qui l’on veut rendre hommage.
Une toute petite croix d’aluminium sur laquelle est fixée un plaque avec un message est placée devant la grosse croix.

(Ancienne photo, date inconnue)
Prêtres du village
1917 - 1920 : Rosaire Chevalier, curé fondateur
1920 - 1925 : Omer Ladouceur
1925 - 1935 : Anthime Meunier
1935 - 1937 : Moise Bourbeau
1937 - 1943 : Victor Cormier
1943 - 1963 : Albert Marion
1963 - 1972 : Julien Gendron
1972 - 1981 : Jean-Claude Turgeon
1981 - 1984 : Paul-Émile Thibeault
1984 - 1986 : Jean-Jacques Petit
1986 - 1988 : Jean-Louis Albert
1988 - 1989 : Pierre-André Ouellet
1989 - 1996 : Jean-Guy Mercure
1996 - 2001 : Mario Laroche
2001 - 2005 : Michel Laroche
Équipe in solidum (2005 - 2011)
Michel Villeneuve
Marc Laroche
Michel Laroche (2005 - 2011)
Marc-André Lafrenière (2005 - 2006)
Équipe in solidum (2011 - 2014)
Marc Laroche
Michel Villeneuve
Mario Laroche
Michel Laroche
Équipe in solidum (2014 - 2018)
Marc Laroche
Mario Laroche
Michel Laroche
Équipe in solidum (2018 - ...)
Rémy Nduwayo
Fabio Andrés Calderon Martinez
Emmanuel Manirakiza
Crescent Mboninybuka
Jean-Guy Trudel

Maires du village
Campagne
1917 - 1919 : F.-Xavier Perron
1919 - 1921 : Raymond Grignon
1921 - 1923 : Joseph Dessureault
1923 - 1924 : Jean Bégin
1924 - 1925 : Joseph Desrochers
1925 - 1927 : Albert Dallaire
1927 - 1933 : Joseph Perreault
1933 - 1939 : Franck Foley
1939 - 1940 : Arthur Larose
1940 - 1943 : Aristide Blais
1943 - 1945 : Émile Soulard
1945 - 1947 : Calixte Branconnier
1947 - 1952 : Émile Soulard
1952 - 1955 : Armand St-Arneault
1955 - 1956 : Louis Thiveault
1956 - 1958 : Charles-Henri Gauthier
1958 - 1960 : Louis Beaupré
1960 - 1962 : Paul Dessureault
1962 - 1963 : François East
1963 - 1974 : Thomas Gauthier
1974 - 1979 : Louis Thiveault
1979 - 1981 : Jean-d'Avila Drainville
Village
1922 - 1924 : Oza Chabot
1924 - 1927 : Wilfrid Laliberté
1927 - 1930 : Joseph Dessureault
1930 - 1931 : Wilfrid Laliberté
1931 - 1933 : Joseph Dessureault
1933 - 1937 : Wilfrid Laliberté
1937 - 1940 : Adélard Paquin
1940 - 1943 : Franck Foley
1943 - 1945 : Joseph Rheault
1945 - 1947 : William Bibeau
1947 - 1951 : Amédée Roy
1951 - 1955 : William Bibeau
1956 - 1957 : J.-A. Délisle
1957 - 1960 : William Bibeau
1960 - 1966 : Armand St-Arneault
1966 - 1970 : Roland Lefebvre
1970 - 1982 : Paul Dessureault
Fusion des 2 municipalités le 19 août 1981
1981 - 1982 : Paul Dessureault et Jean d'Avila Drainville (alternance)
1982 - 1983 : Jean d'Avila Drainville
1983 - 1984 : Roger Lefebvre
1984 - 1987 : André Perreault
1987 - : Roger Royer
2001 - 2005 : Jacques Perreault
2005 - 2009 : ?
2009 - 2021 : Jean-Guy Boulet
2021 - ... : Fanny Dupras-Rossier
Agent de la Gare
Premier agent de la Gare: Thomas Serville
Infirmières de colonie
Aucune information pour le moment.
Population:
1915: 75 âmes
1917: 675 âmes
1919: 1 027 âmes
Histoire du village
1906-1907
M. Henry-A. Sullivan, arpenteur géomètre, fit l’exploration de l’Abitibi, en compagnie de M.G.-C. Piché et de Georges Roy, arpentant le canton de La Reine.

Je n'ai pas la confirmation qu'il s'agit bien de résidente de La Reine
1908
Les Algonquins, à La Reine

1910
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Arpentage du canton La Reine pour la 2e fois par MM. DeCourval, O’Syllivan et Lemoine.
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Le prix d’un billet de location d’une terre était de 3.00$ en 1910
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Construction du pont de fer qui sépare le Québec de l’Ontario
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Les rails seront posés en avril 1911
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Le premier train venant de Cochrane passe sur le pont peu de temps après.
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La Rivière de La Reine se nommait Okikodassik en 1910

1911
Mgr Latulipe et l’abbé Ivanohé Caron, lors de leur voyage le 9 octobre 1911, célèbrent la messe dans le camp de l’ingénieur, M. Michel Guimont.situé le long de la voie ferrée du Transcontinental et appelé OKIKO.
L’arrivée des premiers colons venaient des comtés de Berthier, Maskinongé et Champlain

1912
Camp du Gouvernement qui servait à entreposer de la marchandise pour venir en aide aux colons.

En juin, le premier billet de location fut émis en faveur de M. Joseph Perreault.
1913
En Avril, M. Joseph Perreault, qui avait passé l’hiver à Amos, fut envoyé à La Reine par M. Hector Authier pour l’arrivée des premiers colons. Il demeura seul durant 3 semaines sur les bords de la rivière Okikodassik.
C’est en 1913, que les premiers défricheurs vinrent s’établir à La Reine. Les débuts furent pénibles, les nombreuses difficultés en découragèrent plusieurs qui abandonnèrent leurs lots.
Les pionniers de La Reine sont : M. Pierre Perreault et ses 4 fils (Joseph, Conrad, Hervé et Ariste).
Les colons qui s’établirent à La Reine venaient : Saint-Narcisse, Saint-Stanislas, Saint-Tite-de-Champlain, Saint-Samuel, Saint-Honoré-de-Beauce, Saint-Hubald, Saint-Thurbide et Saint-Alban-de-Portneuf.
Population: 25 âmes en octobre 1913.
1914
Effondrement du pont
En juillet, le pilier Est du nouveau pont de fer s’affaisse au passage du train qui transportait Mgr Latulipe, Télesphore Simard, et Émile Normandeau à Amos.
Comme il n’y a aucune route ni aucun autre moyen de transport, nos visiteurs n’ont d’autres choix que de marcher à pied une distance de 20 miles pour se rendre à La Sarre, ils poursuivront leur voyage en chaloupe à moteur jusqu’à Amos

La Gare de La Reine (Okiko)

1915
Juillet 1915, Mgr Desmarais fixe le site de l'glise.
1916
École-Chapelle
École-chapelle construite en 1916 au coût de 4 000.00$
Les offices religieux étaient célébrés au rez-de-chaussée, le premier étage aménagé en classe.


Village en 1916

Flottage du bois sur la rivière en 1916.

C’est M. Georges Vandal qui ouvrit ce premier magasin général de la paroisse. Il fut ensuite acheté par M. Joseph Dessureault.
Fait important
Lors du grand feu qui détruit Val-Gagné (Ontario), nous avons passé la journée près de la rivière, la tête recouverte de draps imbibés d’eau pour nous protéger des étincelles pendant que les hommes transportaient des chaudières d’eau pour arroser notre habitation. Cette fois nous avons craint pour notre vie, entourés de toutes parts par une épaisse fumée noire. Cette lourde épreuve favorisera néanmoins beaucoup de défrichement.
1917
Érection canonique du canton unis de La Reine-et-Desméloizes.
La municipalité de La Reine eu son érection civile en municipalité
René St-Arnauld, fils de Donat, décède à l’âge de 12 mois. Il est inhumé au cimetière de Macamic, c’était l’endroit le plus près avec un prêtre résident.
1918
Le 20 mars 1918, la première sépulture à La Reine, est celle de Mme Anna Provost.
Le 12 juin 1918, Mgr Latulipe choisis l’emplacement du cimetière et les mesures du terrain sont prises
1919
Le 31 juillet 1919, les lettres patentes enregistrées confirment la possession des blocs 17-18-18-20 du village de La Reine pour le cimetière.
Le 25 janvier 1919.
La chasse au renard est un savoir faire qui ne s’improvise pas.
À cette époque, la vente de fourrure peut constituer un revenu substantiel pour la survie de la famille, si le trappeur est aussi futé que le renard.
Convention entre Georges Bussières et Alfred Darveau
M. Georges Bussières s’est engagé vis-à-vis M. Alfred Darveau de lui montrer le secret pour prendre un renard au piège.
De lui montrer à faire lui-même la drogue propre à faire disparaitre la senteur du fer des pièges.
Il s’engage à lui faire connaitre le secret d’ici 1 semaine.
M. Darveau s’engage de son côté, après avoir prêté serment sur les Saints-Évangiles, à ne jamais dévoiler ce secret à qui que ce soit excepté à ses enfants ayant au moins 16 ans, et ce sous les mêmes conditions, engagement et restrictions.
Passé devant notaire.
1920
Lors de sa visite en 1920, le docteur Falardy, membre du conseil d’hygiène de Montréal, désapprouva une idée des résidants de La Reine de se servir de la rivière comme aqueduc.

École de rang en 1920.
Commissaire d'école: Joseph Macotte.
En Juillet, Mgr Latulipe,évêque d’Haileybury fixe l’emplacement de l’église de LA REINE. La Reine est mise sous le patronage de Sainte Jeanne d’Arc.
Ouverture de l’Hôtel Central. Les voyageurs y trouvent tous les conforts ainsi qu’une salle d’échantillon.
1921
Le premier médecin de La Reine fut le Dr. Pierre Marchildon.
M. Jean Bureau (père de Delphis Bureau), l’un des premiers colons arrivés, vient de faire un voyage à Montréal dans l’intérêt de quelques unes de ses inventions qu’il a fait patenter.
Parmi ses inventions, il en est une qui est de grande importance et qui est pratique pour tout le monde.
L’inventeur, M. Bureau, en garantit l’installation à la satisfaction de tous ceux qui sont soucieux de ne pas être victime d’incendie.
C’est un système d’alarme protection installé de telle manière qu’il est impossible que le feu se déclare sans que les occupants en soient avertis, de suite et de jour et de nuit.
Au moindre surchauffage dangereux, l’alarme est donnée en vertu du système et l’avertissement se fait entendre tant que le feu n’est pas découvert.
1922
Division de la municipalité en deux : Campagne et Village.

Maison du Notaire J. A. Proulx
(Photo prise entre 1918 et 1923)
